Mon parcours (d'obstacles)
Où il est question d'Italie 2
Tout commence en Californie, pendant un tour du monde que j’avais entrepris quelques années auparavant sur un bateau.
Non.
J’adorerais raconter mon histoire ainsi, mais non.
Je reprends.
Tout commence à la Fnac du Centre Commercial Italie Deux. (Un peu moins glamour, n’est-ce pas ?) Je travaillais alors en tant que Responsable Internet et Innovation pour le groupe Editis (vous savez ? Bolloré) dont le bureaux se trouvaient juste au-dessus. J’avais publié plusieurs romans chez Robert Laffont et Belfond et essuyé depuis de nombreux refus.
Le dernier en date m’avait poussé à prendre une décision : arrêter d’écrire. Franchement, qui a envie de consacrer autant de temps et d’énergie pour des projets dont la seule réponse est la plupart du temps : « Merci, mais non » ?
D’un point de vue industriel, cela revient à lancer un produit sans aucune étude de marché, sur lequel vous allez travailler seul pendant un an à minima, que vous allez adresser à un nombre de clients potentiels limité à vingt-cinq (les Éditeurs), sans pouvoir le présenter ni le défendre.
Qui a envie de ça ?
Donc j’avais décidé d’arrêter.
Et donc je suis à la Fnac à l’heure du déjeuner. Je regarde les grosses télés – je suis fasciné par les grosses télés. Puis je flâne dans les rayons cinéma et je tombe (par hasard?) sur L’anatomie du scénario, le best-seller de John Trubi. Et là, un monde s’ouvre à moi.
Figurez-vous qu’écrire s’apprend.
Et moi, pauvre Poète comptant sur quelques éclairs de génie, je ne savais pas cela !
Je dévore le pavé – n’essayez jamais en vrai – et découvre les vingt-deux étapes obligatoires par lesquelles doit passer tout récit. Ni plus ni moins. Vingt-deux.
Dit comme ça, cela peut sembler un peu rigide. Et ça l’est. Mais cette approche me permet d’aller au bout d’un nouveau projet d’écriture : une comédie sur fond de développement personnel.
Trois éditeurs sont intéressés – incroyable ! – et c’est finalement Prisma qui le publie (sous pseudo).
Je suis tellement enthousiasmé par ces découvertes que j’ai vraiment envie de les partager. Je commence à donner des cours à des particuliers qui souhaitent se lancer dans l’écriture, mais qui ne savent pas par où commencer.
Au départ, je suis très Trubi. J’ai mes vingt-deux étapes. Sir ! Yes Sir !
Mais avec l’expérience, je comprends que chaque projet est différent et qu’il faudrait que j’apporte un peu d’agilité à mon approche.
Dans le même temps et en discutant avec une ancienne manager reconvertie dans l’audiovisuel, je découvre une autre référence absolument incontournable quoique moins connue du grand public : Yves Lavandier qui, avec La dramaturgie jette un regard différent, et très français, sur les techniques narratives.
Avec ces ouvrages, j’ai enfin deux cerveaux : à droite, l’efficacité un peu rigide des Américains; à gauche, la créativité made in France et c’est ce qui me permet d’accompagner des dizaines d’élèves enchantés (si, si, je leur demande à chaque fois un retour).
L’histoire se serait arrêtée là si je n’avais pas quitté la France pour m’installer à New York – note à moi-même : commencer mon histoire ici, plutôt que Place d’Italie.
Évidemment, c’est un choc. Bon sang ! Vous savez que les Américains ont une bonne histoire pour tout ? Depuis la collecte de l’association du bloc jusqu’à la levée de fonds de plusieurs dizaines de millions de dollars. J’avais posé mes valises dans un pays où le storytelling est enseigné à l’école dès sept ans…
Très vite, je fais la connaissance de la communauté française des expatriés : entrepreneurs, en recherche d’emploi – la plupart ont dû quitter le leur pour accompagner une ou un conjoint – en reconversion ou quête d’un sens à donner à leur parcours professionnel. Tous, ont besoin de raconter une histoire à des audiences variées : réseau informel, recruteurs, investisseurs, partenaires…
Et beaucoup me demandent de les aider.
Je me plonge alors dans les livres de référence américaine comme Stories that stick, Long story short, Unleash the power of Storytelling, Everyday Business Storytelling ou Pitch Anything et je mets au point une méthode qui se nourrit à la fois de mon expérience d’écrivain – cerveau gauche -, de ma connaissance de l’entreprise et de l’entreprenariat – cerveau droit – pour construire une offre irrésistible – accordez-moi au moins « séduisante » – autour d’un storytelling qui l’est tout autant.
Alors, si vous voulez que je vous aide à raconter des histoires aussi trépidantes que la mienne – au moins vous êtes allé jusqu’au bout, et ce n’était pas gagné en partant d’Italie 2 – des histoires qui engagent, rassurent, emportent et vous permettent d’atteindre vos objectifs, vous n’avez qu’un mot à m’écrire et je serai enchanté de construire avec vous la meilleure des histoires.